Gregor Horowitz, tambourinaire (validé)

Nom : Horowitz

Prénom : Gregor

Age : 20 ans

Sexe : Masculin

Situation : Célibataire

Lieu : Liquare

Profession : Troubadour

Possessions : Un tambourin, un luth, des vêtements colorés,
un baluchon, des bottes de cuir usé

Attributions de départ :
ATT : 20 + 10 = 30
DEF : 20 + 10 = 30
DEX : 20 + 30 = 50
CON : 20 + 15 = 35
FOR : 20 + 15 = 35
PSY : 20 + 25 = 45
TIR : 20 + 5 = 25
CHAR : 20 + 30 = 50

D'une constitution moyenne (1m70, 65kg), ce jeune homme a des cheveux d'un brun très sombre. Ajoutés à ses yeux presque noirs et sa peau relativement claire, cela donne à son visage une grande expressivité. Quand il est en colère, il pourrait presque faire peur. Quand il est de bonne humeur, il met ses interlocuteurs très à l'aise. Il n'est pas très musclé ni très poilu, ce qui a tendance à  déplaire à certaines demoiselles, celles qui aiment les hommes à la virilité exacerbée. Non, son physique à lui est globalement commun et fait de lui un personnage relativement passe partout. Il n'a pas non plus de cicatrice ou de tatouage. Il porte un petit collier d'or avec un soleil en guise de pendentif - bijou volé lors d'une mission d'espionnage.
Sa démarche est sûre et élancée. Il est vif, rapide et assez endurant. Il a une voix relativement aiguë et chantante. Ses doigts son fins et graciles bien que de la corne s'y cache aux endroits qu'il utilise pour frapper son tambourin. En parlant de ses instruments, sachez qu'il ne s'en sépare presque jamais. Il a toujours son tambourin à la ceinture et quasiment toujours son luth accroché dans son dos. Il porte aussi une dague sous sa large tunique rouge.

Garçon relativement changeant, il est le plus souvent joyeux, bon vivant et sociable, capable de se fondre sans peine dans n'importe quel groupe social. Mais - rarement, je vous rassure - il peut aussi être froid et sombre, lorsque, par exemple, quelque chose le contrarie. Ce qui peut le contrarier, par exemple, est d'avoir tord. Il n'aime ni se tromper ni avouer ses erreurs et ses mauvais jugements.
Gregor est aussi quelqu'un d'indépendant : il n'aime pas être lié à qui ou à quoi que ce soit. S'il vit chichement, c'est avant tout parce qu'il vit sans attache, sans patron, sans chef. Il n'a pas de considération pour son peuple plus que pour un autre. Il a d'ailleurs quitté sans regret Jaspe pour se rendre Brambasi. S'il a fait cela, c'est parce qu'il a décidé de suivre une princesse dont il aime les traits, la grâce, la voix, la chevelure et l'air malin - voire coquin - qu'elle arborait le jour où ils se sont croisés. Partir par passion, quitter ses quelques attaches, voilà quelque folie dont notre cher troubadour est capable. Il peut être irréfléchi, impulsif, instinctif.
Les affaires d'adultes, la politique, la guerre, les manigances ne l'intéressent pas. Il préfère largement la musique, la vie, nocer et penser à lui.
Un autre de ses traits de caractère est sa désinvolture. Les misères, les victoires, les drames et les liesses ne l'émeuvent pas tant que cela. Il a souvent du mal à comprendre les enthousiasmes débordants ou les tristesse trop profondes des gens, dans la plupart des circonstances.

Né de la passion d'un noble et d'une belle acrobate danseuse, il ne fut élevé que par sa mère, qui lui offrit beaucoup d'amour mais une présence somme toute relative. Elle ne pouvait s'arrêter de travailler malgré la solidarité de la troupe dans laquelle elle officiait car l'argent était rare pour les artistes de ces temps obscurs.
Gregor était un enfant enjoué et rieur. La grande famille d'artiste qui était la sienne lui offrait assez d'attention et de distraction. Il commença à pratiquer les arts musicaux dès ses quatre ans, particulièrement le tambourin et les maracas. Quant au chant, depuis sa plus tendre enfance, sa mère dira qu'elle l'a toujours entendu chanter !
Il aimait la folie de sa vie de vagabond. Il ne s'attachait ni trop aux lieux, ni trop aux gens. La troupe était un port d'attache suffisant. A dix ans, le tambour devint une véritable passion. Il aimait l'amplitude, la force, la portée et le caractère pluriel du son de cet instrument que beaucoup considéraient pourtant comme trop simple. Il l'aimait, lui, et il aimait la différence de jugement qu'il lui portait ! Il pouvait en jouer des heures sans jamais s'en lasser, appréciant chaque inflexion, chaque variation qu'il pouvait lui donner. Et Gregor prit ainsi une place plus importante dans la troupe de sa mère. Il était un musicien important parmi les percussionnistes et sa mère fut bien heureuse d'avoir un aussi talentueux tambourinaire pour accompagner ses danses et ses acrobaties.

Adolescent, Gregor commença à s'intéresser aux filles de son âge, celles qu'il pouvait rencontrer sur les lieux de ses spectacles où même dans les villes et villages que la troupe traversait. Beau garçon, peu timide, il connut bon nombre d'amourettes qui lui donnèrent confiance en lui. Il devint rebelle et insolent à l'encontre de sa mère. Il n'aimait plus qu'elle lui dise quoi faire, au travail comme dans sa vie personnelle. Il voulait jouer comme il l'entendait et plus seulement ce qu'elle voulait elle, ce qui allait avec ses danses et ses acrobaties. Il ne voulait plus entendre ses conseils et ses reproches à propos de qui fréquentait ou de qui il se rapprochait.

A l'âge de 16 ans, il eut une violente dispute avec sa mère au sujet de l'amour qu'il vivait avec une jeune femme plus âgée que lui - ce qui ne plaisait pas à sa mère - et il finit par claquer purement et simplement la porte de la troupe dans laquelle il avait toujours vécu.

Il se retrouva ainsi seul, livré à lui-même... mais pas inquiet pour un sou ! Le cœur il se rendit dans la ville de Jaspe - capitale qu'il avait visité quelques jours plus tôt - afin de s'y installer un moment, le temps d'y monter un spectacle qu'il avait commencé à imaginer, et éventuellement de s'y faire quelques amis artistes, pour monter une nouvelle troupe itinérante.

Le jeune homme ne réalisa jamais l'objectif qu'il s'était fixé... mais il fit quelque chose qui lui plut bien... même si cela prit un certain temps ! Il connut d'abord la misère : il passa environ un an à tambouriner et chanter seul dans les rues, pour quelques miettes de pain. Puis, un jour, une jeune danseuse vint danser au son de son tambourin. C'était Gilène, une danseuse frêle mais sensuelle, sa première heureuse rencontre - depuis son nouveau départ - , qu'il n'eut pas de mal à convaincre de danser tous les jours avec lui. En effet, cette artiste sentit également la grande complicité artistique qui semblait les lier. Chacun trouva facilement et naturellement sa place dans le duo ainsi formé et les gens s'arrêtaient nombreux pour voir la formidable danseuse qui se mouvait magnifiquement au son du tambour, parfois lent et hypnotisant, parfois rapide et impétueux, de son ami.

Ils rencontrèrent ensuite un patron d'auberge qui les "embaucha" pour venir jouer chez lui, deux fois par semaine, et donner "vie" à sa grande salle jusque là froide et morne. Ainsi, grâce à ce nouveau "bienfaiteur", Gregor pu commencer à vivre décemment, dans une petit chambre louée pour quelques pièces de bronze chaque mois. Les deux jeunes gens jouèrent dans cette auberge pendant près de 2 ans, donnant le sourire à tous les clients. Leur réputation grandit et finit même par atteindre les oreilles des nobles de Jaspe. Un premier se rendit dans l'auberge et quelques temps plus tard, un second paya les deux artistes pour venir jouer chez lui, pour le mariage de son fils aîné. C'est à cette occasion que Gregor tomba sous le charme de Zélie, la belle et intrigante damoiselle Zélie, princesse du pays. Sa vue l'hypnotisa et son tambourin manqua de tomber. Heureusement, la prestation du duo fut tout à fait convaincante... mais... cette soirée marqua la fin de cette belle entente. En effet, Gregor, quelques temps plus tard, apprit le départ de la princesse Zélie et décida de quitter Jaspe pour Liquare, là où elle devait se rendre. Gilène ne voulut l'accompagner, elle qui avait toute sa famille à Jaspe...

Alors, confiant en ses chances de réussite artistique mais surtout guidé par un appel irrépressible, Gregor s'en alla vivre dans le duché de Brambasi et plus précisément dans sa capitale, une ville grande et dangereuse, à la poursuite d'une illusion qu'il espérait voir devenir réalité. Ses premiers jours à Liquare furent difficiles. Il ne connaissait personne et vivait dans la rue. Il entendait les rumeurs de nouvelles guerres à venir et cela n'avait rien de rassurant. Il gagnait quelques pièces par-ci par-là, mais pas de quoi se payer un logement et surtout, il craignait que cette éventuelle guerre ne vienne ruiner la population - et ses espoirs - définitivement. Ces temps sombres, il préférait les évoquer dans ses chansons plutôt que de devoir les vivre...

A présent, son moral n'était pas très haut. Il avait besoin d'un coup de chance pour se refaire la cerise, urgemment !

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