PRÉDÉFINIS

Nom : Dalia

Prénom : Lisi

Age : 26 automnes

Sexe : Féminin

Situation : Veuve

Lieu : Dans une vieille maison au Charcois

Profession : Sorcière

Possessions : Nécessaire de sorcellerie. (Grimoire, bougies, encens, amulettes...) et une dague.

Attribution de départ (140 points à répartir) :
ATT : 20 - DEF : 20 - DEX : 25  - CON : 25 - FOR : 10 - PSY : 30 - TIR : 0 - CHAR : 10

Dalia est une jeune femme à la peau mat et au regard déterminé. De longs cheveux châtains tressés, des yeux gris couleur de glace, des lèvres charnues dans un rictus boudeur - qui autrefois savait sourire - et un visage rond, joufflu et poupin, cadré par de nombreuses mèches libres de sa chevelure. De près, on a l'impression que sa peau moite est cireuse tout comme celle d'une poupée de cire en train de fondre.  Son corps comporte très peu de défauts et de grains de beauté dont son visage est exempt. Pas très grande du haut de ses 1m60, pas très ronde pour ses 50 kg, elle est le plus souvent vêtue de robes sobres en lin lorsqu'elle ne pratique pas. Autrement elle porte son habit de culte, une sorte de long vêtement sombre à capuche, le plus souvent gris, brun ou noir. Sa poitrine n'est pas très développée mais elle a néanmoins quelques formes ici et là bien que ce ne soit pas la silhouette la plus féminine qui puisse exister. Dalia ne possède pas une grande force physique et mise tout sur sa détermination et son courage. Ce qui ressort le plus chez cette femme est une certaine hargne et une haine au plus profond d'elle. En un coup d’œil, on perçoit le mal qui l'habite et le besoin d'atteindre son objectif. Pour résumer le tout, un air vengeur, pourrait-on dire. Oui, Dalia semble prête à tout pour obtenir ce qu'elle souhaite. Pourtant, elle ne semble pas très caractérielle à première vue. C'est même le genre de personne calme, que l'on remarque à peine, drapée dans sa discrétion. Mais rien qu'à la regarder, on devine toute la souffrance qu'elle a pu endurer depuis bien longtemps et qu'elle oscille entre peine et haine. Dalia ne sourit jamais ou presque et affirme toujours un air sombre. Une vieille cicatrice traverse son sourcil gauche sur la hauteur, vestige d'une vieille blessure à l'histoire troublante. Même si elle vit dans des quartiers pauvres, Dalia prend soin de son apparence et de son hygiène car elle n'aime pas la saleté.

Calme et taciturne, Dalia n'est communément pas ce que l'on peut qualifier de bon vivant. La nervosité se laisse aisément sentir chez elle ainsi que toutes les angoisses qui la ceignent. Si elle est si morose, c'est parce qu'elle a vécu des choses qui l'ont marquées et qui l'ont laissé amère. Le coeur lourd et la rancune tenace, elle ne démord pas et elle est prête à tout pour obtenir gain de cause. Lorsque la jeune femme est lancée, elle va généralement au bout des choses même si le doute reste présent. Quoi qu'il en soit, elle reste toujours effacée et en retrait. Dalia n'est pas colérique ni mauvaise et sait conserver son sang froid, mais elle n'accepte pas certaines choses qu'elle a vécu et cela peut lui faire aller trop loin ou encore perdre la raison. Elle a conservé d'autrefois une certaine douceur mais qui tend à s'étioler avec le temps qui passe. La jeune femme ne mange pas beaucoup. Déjà, parce qu'elle n'a pas beaucoup d'argent avec ses faibles revenus. Ensuite, parce qu'elle ne trouve que rarement le temps de s'occuper un peu d'elle-même et qu'elle n'a que peu d'appétit. Le cœur gonflé de haine par moment refoulée, Dalia reste fixée sur son but que personne ne pourra lui faire perdre de vue. Elle avance pas à pas vers lui, qu'importe le temps que cela prendra. Si elle peut parfois être influençable, surtout si on touche sa corde sensible, Dalia n'en est pas stupide pour autant ni même naïve.

C'est par un jour sombre que Dalia a croisé le chemin de la Dame Noire. Celle-ci ayant vite décelé ce qui animait le cœur froid de la jeune femme, elle n'a pas laissé passer l'occasion de la recruter, voyant que Dalia semblait prête à tout. Mais pourquoi tant d'amertume ? C'est qu'il s'agit d'une histoire des plus tragiques. La vengeresse, femme simple du bas peuple, était autrefois mariée à un homme qu'elle aimait, Paul. Lors de ses 15 automnes à elle, on scella leur amour au sein du sanctuaire sous la bienveillance du prêtre et de leurs familles. Lui, il avait un travail somme toute pas très glorieux ni enrichissant, mais qui rapportait de quoi vivre et qui lui plaisait. Elle, elle restait à la maison à attendre son retour impatiemment. Tout aurait pu être parfait, si seulement lune après lune, année après année, le ventre de la belle ne restait pas désespérément vide. Le couple malgré leur frustration et leur peine resta tout de même soudé dans l'adversité et affronta vaillamment le qu'en dira-t-on et le regard accusateur de leurs familles. C'est qu'à défaut de bébé, ils trouvèrent un soir devant leur porte un petit chaton mal en point ; le pauvre était maigre, sale, et il était blessé. blotti contre la porte, il miaulait faiblement. Le couple appela alors le petit chat tigré brun Solan et ils lui apportèrent tout l'amour qu'ils attendaient d'offrir depuis si longtemps. Le petit chat grandit donc, choyé et aimé. Il devient un magnifique chat affectueux et au caractère doux et facile, complice et très proche du jeune couple. Là encore, leur vie aurait pu rester belle malgré le manque qui a finalement été de moitié comblé ; sauf que la destinée, si cruelle petite chose, n'a pas voulu en rester là. La roue tourne dit-on et ce fut un soir que la belle en rentrant au foyer pu apercevoir son chat cloué sur la porte affreusement blessé. Inquiète et désarçonnée, elle décloua le petit corps de son animal qui mourut dans ses bras quelques secondes plus tard. Le visage baigné de larmes, la jeune femme rentra ensuite dans la chaumière pour retrouver son mari mort dans d'atroces souffrances lui aussi. L'un et l'autre furent donc enterrés dans le cimetière où elle se rend chaque jour pour prier pour le salut de leur âme. Ce n'est que plus tard que la pauvre veuve apprit que son époux avait des dettes qu'il n'a jamais pu rembourser. Depuis ce drame, Dalia demeure fermée et elle est prête à tout pour faire payer les coupables et elle a fait de gros sacrifices pour se pourvoir d'une dague afin d'assurer sa protection et sa vengeance, si ce jour arrive.   .     

Elle n'a que faire des histoires de politiques et des Dieux. Tout ce qu'elle veut, c'est obtenir sa vengeance par n'importe quel moyen. De fait, il n'a pas été compliqué de la convaincre de faire partie du culte de l'Ombre. La Dame Noire lui a appris à lire dans un premier temps afin qu'elle puisse utiliser un grimoire puis elle la forme à la sorcellerie petit à petit. Elles se sont rencontrées il y a peu, lorsque Dalia avait 25 ans.  Mais pourquoi la Dame Noire fait elle cela ? Tout a un prix... quel sera le sien ?

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